L’animatrice France Beaudoin est sortie de sa zone de confort, cette semaine, pour présenter «En direct de la Maison symphonique», avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Paul Piché, France Castel, Patrice Michaud et Elliot Maginot, entre autres, étaient au nombre des invités de cette soirée riche en émotions. Le concept d’En direct de l’univers qui propose de découvrir une personnalité à travers son univers musical, avait été revu pour ce spectacle qui n’a pas été capté pour la télé.
Pour ma part, j’ai assisté à la représentation du 2 octobre mais, les journalistes et les spectateurs avaient reçu l’ordre de ne rien divulguer au sujet de cette soirée; on voulait préserver l’effet de surprise pour ceux qui verraient le spectacle les 3 et 4 octobre.
Comme d’habitude, les musiciens et les choristes de l’émission En direct de l’univers ont entraîné le public sur des rythmes des plus diversifiés. D’entrée de jeu, on s’est dandiné sur Deux par deux rassemblés (Pierre Lapointe), suivie de Si on chantait ensemble (Jean Lapointe). Puis, ce fut le thème de La Soirée du hockey, pendant que des bâtons lumineux bleu, blanc, rouge, éclairaient la scène.
Les adaptations symphoniques de François Vallières ont magnifié ce voyage musical où l’Orchestre symphonique de Montréal était dirigé par Thomas Le Duc-Moreau qui a été l’assistant de maestro Kent Nagano.
Musique sans frontières
Une fois de plus, l’équipe de France Beaudoin a puisé dans une foule de styles musicaux: pop, rock, blues et même metal ! En effet, l’énergique Martin Deschamps est venu interpréter, We’re Not Gonna Take It, increvable ver d’oreille, gravé sur disque il y a 40 ans, par le groupe américain, Twisted Sister.
Pour sa part, Dawn Tyler Watson nous a servi une vibrante reprise de la chanson Ain’t No Mountain High Enough, grand succès soul de Diana Ross.
On a aussi eu droit à une rencontre électrisante entre France Castel et Dave Fenley qui ont interprété ensemble des extraits de deux classiques du blues. L’Américain a repris With a Little Help from My Friends à la façon de Joe Cocker, alors que la Québécoise a fait revivre Mes blues passent pu dans ‘porte d’Offenbach.
Et comme le but ultime de l’exercice, c’est le plaisir de chanter, le public a été invité à se joindre au chœur pour entonner rien de moins que l’Hymne à la joie, finale de la 9e Symphonie de Beethoven !
Dans l’air du temps
France Beaudoin a aussi présenté certains artistes en abordant des sujets sensibles dans l’air du temps. À travers une anecdote personnelle, l’animatrice a rappelé que la différence cause problème encore aujourd’hui, en soulignant qu’un jeune garçon qui s’adonne à la danse contemporaine ne sera sans doute pas aussi apprécié à son école qu’un garçon qui joue au hockey.
Le fils de madame Beaudoin, Théo (qu’on a pu voir entre autres à l’émission Révolution), est alors venu danser au son d’une pièce interprétée par le pianiste Jean-Michel Blais et l’OSM. Beau moment!
Pour sa part, Elliot Maginot, avec sa douce voix haut perchée, a offert une interprétation très personnelle de Je reviendrai à Montréal. À vous donner des frissons !
L’animatrice a aussi abordé le sujet délicat de la maladie d’Alzheimer, en guise de présentation à la bouleversante Ficelles d’Ingrid St-Pierre. Ce fut l’un des temps forts de cette soirée, où on a aussi eu le privilège de voir et entendre l’iconique Paul Piché, interpréter L’Escalier au son d’un arrangement céleste, joué par l’OSM dans l’acoustique enchanteresse de la Maison symphonique !
En fin de soirée, tout ce beau monde, incluant l’invité américain, a chanté en choeur, Ça fait du bien, pièce emblématique du duo Fiori-Séguin. Richard Séguin devait d’ailleurs participer à ce spectacle mais, l’animatrice a expliqué qu’il avait dû se désister, étant atteint d’un virus.
Au rappel, on a interprété, Hey Jude (The Beatles) l’un des plus tenaces vers d’oreille qui soit, comme l’a souligné France Beaudoin avec humour : «vous vous arrangerez avec cette mélodie là jusque dans le parking!»
France Beaudoin avec l’OSM, en direct de la Maison symphonique
Spectacle présenté les 2, 3 et 4 octobre avec l’Orchestre symphonique de Montréal
Crédit photo : Antoine Saito
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