Timbres-poste à l’effigie de Dany Laferrière et quatre autres écrivains

Cinq auteurs de la littérature franco-canadienne sont honorés par Postes Canada, alors que leur visage se retrouve sur des timbres-poste.

Il s’agit de Dany Laferrière, premier Haïtien et premier Canadien élu à l’Académie française. Cet auteur s’est distingué, dès 1985, lors de la publication de son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, qui a connu un succès retentissant dans plusieurs pays.

La Société canadienne des postes célèbre aussi l’oeuvre d’Antonine Maillet, reconnue pour sa passion pour l’identité, la langue et les coutumes acadiennes. La dame qui signait son premier roman en 1958, a été révélée au grand public, avec la parution de La Sagouine (1971), un recueil de monologues en vieux français acadien.

La regrettée Marie-Claire Blais est aussi à l’honneur. Née dans le quartier ouvrier de Limoilou, à Québec, la romancière a fait sa marque avec, entre autres, Une saison dans la vie d’Emmanuel (1965), un roman traduit dans plus d’une dizaine de langues et qui a reçu le prix Médicis, en France.

Postes Canada souligne également l’apport du dramaturge Jean Marc Dalpé, né à Ottawa. Romancier, poète, comédien et traducteur, il est l’une des figures marquantes du mouvement d’affirmation culturelle ontarois. Son écriture explore le thème de l’aliénation des peuples minoritaires. Il est lauréat de trois Prix littéraires du Gouverneur général, dont un pour son roman Un vent se lève qui éparpille (1999).

Enfin, on lance aussi un timbre à l’effigie de Marguerite-A. Primeau (1914-2011), née en Alberta et considérée comme une pionnière de la littérature francophone de l’Ouest canadien. Son premier roman, Dans le muskeg (1960), raconte la fondation d’un village francophone du Nord albertain et témoigne des luttes de ses habitants pour préserver leur langue et leur culture. 

«Par cette émission de timbres, Postes Canada est fière de souligner l’exceptionnelle contribution de ces cinq autrices et auteurs qui, par leur perspective unique, ont enrichi – et enrichissent encore – notre littérature francophone nationale.»

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