GOLDMEN débarque à Montréal pour faire revivre les chansons de Jean-Jacques Goldman

Marc-Yvan Coulombe / BabillArt Montréal

Jean-Jacques Goldman s’est retiré de la scène musicale il y a plus de 20 ans mais, ses chansons continuent de faire vibrer les foules! Le groupe français Goldmen, fondé il y a une quinzaine d’années, se consacre entièrement au répertoire du célèbre auteur-compositeur de Là-bas et l’engouement du public ne se dément pas.

Goldmen s’est notamment produit trois fois à l’Olympia de Paris. La formation est attendue à Londres, en novembre prochain, en plus d’avoir des engagements jusqu’en janvier 2027, un peu partout en France. Mais, pour le moment, le «spectacle «100% Goldman» fait escale à l’Espace St-Denis, les 19, 20 et 21 octobre. Entrevue avec le chanteur du groupe, que certains qualifient de «sosie vocal de Jean-Jacques Goldman».

«En manque de Goldman»

Alain Stevez, chanteur du groupe Goldmen

«J’ai la chance d’avoir la voix haut perchée comme Goldman et j’interprète toutes ses chansons dans les tonalités d’origine», souligne, d’entrée de jeu, Alain Stevez. Du même souffle, le quinquagénaire reconnaît qu’il n’avait jamais imaginé connaître un tel succès, alors que les Goldmen joueront, notamment, aux Zénith de Rouen, Nantes, Toulouse et Paris, au cours des prochains mois.

Dès l’âge de cinq ans, Stevez se passionnait pour les stars et il mimait, devant son miroir, les Cloclo, Delpech, Christophe, Brel, etc. Il a ensuite appris la guitare et intégré un premier groupe musical au milieu des années 1980.

-À partir de quel moment vous êtes-vous intéressé aux chansons de Goldman?

«Un jour, un ami a acheté le disque Entre gris clair et gris foncé. Nous l’avons écouté avec tellement d’intérêt que, par la suite, je n’ai loupé la sortie d’aucun album de Goldman», résume Stevez. Rappelons que sur cet opus, paru en 1987, on retrouve plusieurs standards de Goldman, dont: Elle a fait un bébé toute seuleC’est ta chance, Puisque tu parsIl changeait la vie, ainsi que Là-bas, en duo avec la regrettée chanteuse franco-srilankaise, Sirima.

-Et comment est arrivée l’idée de fonder les Goldmen?

«En 2010 un ami m’a dit: «Pourquoi ne reprendrais-tu pas le répertoire de JJG ?» À prime abord, je croyais que plusieurs artistes devaient déjà le faire, un peu comme c’est le cas pour Johnny, Queen ou tant d’autres célébrités.» Vérification faite, il s’avéra que les hommages à JJG se comptaient sur les doigts d’une main.

Il n’en fallait pas plus pour que Stevez rassemble quelques amis musiciens pour leur tout premier spectacle en hommage à Goldman qui a eu lieu à Denain, dans le département du Nord. Ce fut un succès se souvient notre interlocuteur: «le public était, déjà à cette époque, en manque de Goldman».

-Cherchez-vous à imiter Goldman sur scène?

«Je n’ai jamais aimé le côté travestissement, mais les gens qui viennent nous voir s’attendent à une certaine ressemblance avec JJG. Alors, comme j’ai la chance d’avoir encore des cheveux, je les ai laissé pousser; pas besoin de perruque!»

Pour ce qui est de son costume de scène, il opte pour la chemise blanche et la petite cravate étroite, rappelant le Goldman de l’époque Quand la musique est bonne.

Alain Stevez qui joue aussi de la guitare et de l’harmonica, est entouré de cinq musiciens (claviers, guitares, basse, batterie et saxophone). On s’en tient aux arrangements originaux qui sont joués live sur scène, insiste-t-il: «Il n’y a aucune machine derrière!»

-À quoi vous attendez-vous du public montréalais?

«Partout où nous sommes allés, nous avons rencontré des fans pas du tout indulgents, que nous avons réussi à satisfaire», souligne-t-il avec humour. «Dans le cas de Montréal, ce qui m’intrigue, c’est que j’ai l’impression que beaucoup de gens ne connaissent pas Goldman mais, nous sommes prêts à leur faire découvrir le répertoire de ce grand artiste.»

Il est vrai que, de ce côté-ci de l’Atlantique, JJG est surtout connu comme parolier et compositeur du célèbre album D’eux de Céline Dion mais, n’oublions pas que le chanteur a vendu quelque 30 millions de disques en son propre nom.

De ce vaste répertoire, Goldmen interprétera 25 chansons des années 80 à 2000, dont les classiques, Envole-moi, Encore un matin, et Il suffira d’un signe. Il n’y aura pas de mise en scène à proprement parler: «On veut simplement communiquer avec le public, à travers la musique.»

Goldmen – Spectacle 100% Goldman

Au Studio-Cabaret de l’Espace St-Denis

Les 19, 20 et 21 octobre à 19h.

*Photos tirées de la page Facebook de Goldmen.

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